Sylvain Tesson Books

"The Art of Patience sees the renowned French adventurer and writer Sylvain Tesson undertake an expedition to the mountains of Tibet in search of the famously elusive snow leopard. After the publication of The Consolations of the Forest (2014), Sylvain Tesson had a devastating climbing accident that broke far too many bones in his body. A year later, determined to walk himself back to health, he set off on the backroads of France from the Piedmont to Brittany. Then in 2018, in the footsteps of the admired American writer Peter Matthiessen, he undertook a far more ambitious, far more testing journey: to learn the art of patience, waiting for the snow leopard to appear no small challenge for a man who all his life has sought to beat time by outrunning it. In the company of leading wildlife photographer Vincent Munier and two companions, Tesson headed up to the high plateaux of remotest Tibet. There, at 5,000 metres and in temperatures of -25C, the team set up their hides on exposed mountainsides, and occasionally in the luxury of an icy cave, to await a visitation from the almost mythical beast. This tightly focused and tautly written narrative is simultaneously a dazzling account of an exacting journey, an apprenticeship in the art of patience, a meditation on what happens when time slows right down, an acceptance of the ruthlessness of the natural world and, finally, a plea for ecological sanity. It is also a small masterpiece"--Publisher's description

Embarking on an adventurous quest, the narrative follows a determined search for one of the planet's most elusive creatures. Through vivid landscapes and challenging encounters, the journey explores themes of discovery, the mysteries of nature, and the deep connection between humans and wildlife. The quest not only highlights the creature's rarity but also reflects on the broader implications of conservation and the delicate balance of ecosystems.

Ils sont partis du Bhoutan. Six mois et 5 000 kilomètres plus tard, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson entraient au Tadjikistan, après avoir accompli la traversée intégrale de l'Himalaya, à pied, d'est en ouest. Sans tentes, ni vivres, ni porteurs ils n'ont-ils pu compter que sur des rencontres, sur ce rapport d'échange oublié entre l'étranger et ses hôtes, pour se nourrir et s'abriter. Ensemble, ils ont franchi des frontières, clandestines ou non, géographiques ou spirituelles, et nous livrent leur regard sur les autres et sur le monde.

Zeit und Raum bestimmen unser Leben. In dem Maße, in dem der Raum heute an Bedeutung verliert, wird die Zeit, die uns zur Verfügung steht, immer knapper. Sylvain Tesson erkundet die Welt, um die Zeit wieder zu dehnen – wandernd, reitend, mit dem Fahrrad oder dem Kanu: »Der Nomadismus ist die beste Antwort auf das Fliehen der Zeit.« Seine Wege führen ihn in abgelegene, menschenleere Gegenden. Sein Begleiter ist die Literatur, sein Antrieb, die Lust, dem Anderen zu begegnen mit offenen Augen, frei von materiellen und menschlichen Bindungen. Im Bewusstsein, dass dem Gegenwärtigen etwas Märchenhaftes innewohnt, berichtet er in diesem literarischen Essay, Reisebericht und Manifest von der Unermesslichkeit der Welt – und wie wir sie für uns wieder entdecken können.

Pendant huit mois, Sylvain Tesson a refait le long voyage de la Sibérie au golfe du Bengale qu'effectuaient naguère les évadés du goulag. Pour rendre hommage à ceux dont la soif de liberté a triomphé des obstacles les plus grands, seul, il a franchi les taïgas, la steppe mongole, le désert de Gobi, les Hauts Plateaux tibétains, la chaîne himalayenne, la forêt humide jusqu'à la montagne de Darjeeling. À pied, à cheval, à vélo, sur six mille kilomètres, il a connu ce qu'il a cherché de plein gré : le froid, la faim, la solitude extrême. La splendeur de la haute Asie l'a récompensé, comme les mots d'une très ancienne déportée heureuse de se confier à lui : «On a le droit de se souvenir.»

Fünf Tagesmärsche vom nächsten Dorf entfernt, inmitten einer unendlich weiten Natur, habe ich mich sechs Monate lang bemüht, glücklich zu sein. »Ich hatte mir vorgenommen, vor meinem 40. Geburtstag als Eremit in den Wäldern zu leben, und zog für sechs Monate in eine Hütte am Ufer des Baikalsees. Das nächste Dorf 120 Kilometer entfernt, keine Nachbarn, keine Zugangsstraßen, gelegentlich ein Besuch. Im Winter Temperaturen um die minus 30 Grad, im Sommer Bären an den Ufern. In dieser Wildnis – mit nichts mehr als zwei Hunden, einem Holzofen und einem Fenster mit Blick auf den See – schuf ich mir ein schlichtes und schönes Leben, ich machte die Erfahrung eines aus einfachen Handlungen bestehenden Daseins. Jeden Tag schrieb ich meine Gedanken in ein Heft. Dies ist das Tagebuch meines Einsiedlerlebens. « Für alle Leser von Jon Krakauers Bestseller „In die Wildnis“.

Der Autor Sylvain Tesson beschreibt in seinem Tagebuch über sechs Monate als Eremit am Baikalsee, wo er in Abgeschiedenheit und Einsamkeit lebte. Er reflektiert über ein einfaches, erfülltes Leben in der Wildnis, geprägt von Naturerlebnissen und täglichen Gedankenaufzeichnungen. Tesson erhielt den ITB BuchAward 2024 für sein Werk.

La 4e de couverture porte : "Il y a deux siècles, des mecs rêvaient d'autre chose que du haut-débit. Ils étaient prêts à mourir pour voir scintiller les bulbes de Moscou."

En Sibérie, dans le Dorset anglais ou au coeur des montagnes de Géorgie, les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances : les héros de ces nouvelles ne devraient jamais l'oublier. Cinq nouvelles, cinq gifles étourdissantes et toniques, cinq invitations à méditer sur l'homme et la nature.

Ils ont parcouru à dos de cheval 3000 kilomètres à travers l'Asie Centrale, soit un périple qui les a menés de la Chine au Moyen-Orient, en traversant le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan, pour toucher enfin la mer d'Aral. Dans leurs sacoches, pour tout viatique, ils n'emportent que les récits des explorateurs qui se sont succédé dans la région depuis le XIVe siècle, de Marco Polo à Ella Maillart, et associent à travers les siècles leur propre regard à celui de ces illustres écrivains voyageurs. Un voyage de six mois qui vaut comme exploit sportif, mais qui intéresse encore davantage pour la description qu'il propose d'un monde à part, féerique et autarcique, un monde secret et enchanteur : le monde des steppes.