Didier Decoin crafts narratives that delve deeply into the human psyche and complex societal issues. His prose is noted for its precision and poetic quality, immersing readers in the worlds he creates. Decoin frequently explores themes of memory, identity, and the search for meaning, weaving tales characterized by unexpected twists and profound emotional resonance. His writing reflects a rich life of diverse experiences, translated into compelling characters and stories.
Lorsque le docker Horty raconte son histoire, chacun retient son souffle. Tout a commencé à Shouthampton, la veille du départ du Titanic : dans un hôtel du port, Horty rencontre Marie, prête à embarquer sur le fameux paquebot. S'ouvrent alors les portes d'un rêve inaccessible... Qu'adviendra-t-il de cet amour ?
The village of Shimae is thrown into turmoil when master carp-catcher Katsuro suddenly drowns in the murky waters of the Kusagawa river. Who now will carry the precious cargo of carp to the imperial palace and preserve the crucial patronage that everyone in the village depends upon? Step forward Miyuki, Katsuro's grief-struck widow and the only remaining person in the village who knows anything about carp. She alone can undertake the long, perilous journey to the imperial palace, balancing the heavy baskets of fish on a pole across her shoulders, and ensure her village's future. So Miyuki sets off. Along her way she will encounter a host of remarkable characters, from prostitutes and innkeepers, to warlords and priests with evil in mind. She will endure ambushes and disaster, for the villagers are not the only people fixated on the fate of the eight magnificent carp. But when she reaches the Office of Gardens and Ponds, Miyuki discovers that the trials of her journey are far from over. For in the Office of Gardens and Ponds, nothing is quite as it seems, and beneath its veneer of refinement and ritual, there is an impenetrable barrier of politics and snobbery that Miyuki must overcome if she is to return to Shimae.
Queens, 13. März 1964: Um 3.15 Uhr stellt die 28-jährige Kitty Genovese, die von ihrer Schicht als Kellnerin nach Hause kommt, ihren Wagen in der Nähe ihres Apartments ab. Als sie aus dem Auto steigt, nähert sich ihr ein Mann. Dieser Mann ist Winston Moseley, der mit seiner Frau und zwei Kindern ebenfalls in Queens lebt. Winston Moseley arbeitet als Bürokraft, hat keine Schulden, ist nicht vorbestraft und bisher nie auffällig geworden. Trotzdem erregt etwas an der Art, wie er sich Kitty Genovese nähert, deren Misstrauen. Sie versucht, eine Notrufsäule zu erreichen, wird jedoch von Moseley eingeholt und auf offener Straße niedergestochen. Über einen Zeitraum von einer halben Stunde wird Kitty Genovese von Winston Moseley vergewaltigt, schwer verletzt und am Ende ermordet während mindestens 38 Zeugen ihre Schreie hören und aus erleuchteten Fenstern heraus das Geschehen beobachten. Die anhaltende Untätigkeit von Zeugen nennt man seit Kitty Genoveses Ermordung »Bystander-Effekt« oder auch »Genovese-Syndrom«.
Catherine Kitty Genovese n’aurait pas dû sortir seule ce soir de mars 1964 du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le Queens, à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain : « Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle. » On arrête peu de temps après le meurtrier, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie. Mais sait-on que le martyre de Kitty Genovese a duré plus d’une demi-heure, et surtout que trente-huit témoins, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n’est intervenu. Qui est le plus coupable ? Le criminel ou l’indifférent ? Récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson.Un roman dur et poignant, plein de doutes et d’humanité.
1881, dans l'île anglo-normande d'Alderney. Parce qu'un accident a réduit sa voix à un murmure et l'isole des autres jeunes filles, Sarah McNeill passe le plus clair de son temps à courir les landes sauvages. C'est dans cette solitude qu'elle découvre l'histoire de lady Jane, qui, pendant un quart de siècle, espéra contre toute raison le retour de son mari, John Franklin, disparu au cours d'une expédition polaire. Un soir de bal, Sarah rencontre Gaudion, un maraîcher breton faisant route vers l'Angleterre et dont la goélette chargée d'oignons s'est échouée sur le rivage. Le temps que la mer remonte, tous deux vont connaître une telle passion qu'à la fin de cette nuit unique la petite paysanne comprend que l'homme aux mains de géant est l'amour de sa vie. "Je désire, écrit-elle à lady Jane, dont elle a décidé d'imiter l'extraordinaire fidélité, que vous m'expliquiez comment on peut aimer comme ça, c'est-à-dire comme vous. C'est la manière dont je voudrais être capable d'aimer moi aussi." Et Sarah de s'élancer à la recherche de Gaudion. D'abord sur les docks de Londres, où elle survit en livrant des oiseaux naturalisés aux clients d'un étrange empailleur, puis sur les côtes de Normandie, où une société brillante mais cruelle s'adonne à la nouvelle mode des bains de mer. Aucune déchéance, pas même celle de la prison, ne fera renoncer Sarah à la quête éperdue de son amour. Alors, ébranlé par tant d'obstination, le destin finira peut-être par céder.