Créée début 1943, la division "Nordland" était composée de quelques milliers de Norvégiens et de Danois, de quelques centaines de Suisses, de dizaines de Suédois et même d'une poignée de Britanniques. Sitôt la division opérationnelle, l'état-major la dirige en plein hiver sur le front de Leningrad assiégée, face à la position soviétique d'Orianenbaum, qui résiste depuis 1941 à tous les assauts. C'est au tour des Russes de prendre l'offensive et ils repoussent les envahisseurs jusque dans les pays baltes. Pendant de longs mois, les volontaires germaniques se battent à Narva. Puis ils tentent de constituer en Estonie un front défensif, aux côtés des Hollandais, des Flamands et des Wallons de la Waffen SS. En dépit de ce renfort, ils doivent battres en retraite jusqu'en Courlande. Début 1945, la division "Nordland" échappe à l'encerclement en étant évacuée par mer vers la Poméranie. C'est là qu'échouera la dernière contre-attaque allemande, à la fin de l'hiver. Quelques centaines de survivants gagneront alors Berlin, où ils livreront un ultime combat désespéré, appuyés par quelques Espagnols et un bataillon de marche de volontaires français de la division "Charlemagne".
Jean Mabire Books
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Maîtres de la Sicile le 17 août 1943, les Alliés décident d'aborder le continent européen en Italie, afin de porter la guerre dans les Balkans et de tourner le mur de l'Atlantique. La riposte allemande est foudroyante. De toutes les unités alors engagées dans la péninsule, la 1re division parachutiste du général Heidrich va se révéler la plus coriace. Après avoir lutté en Apulie et sur la côte Adriatique, ces Diables Verts, comme les surnomment leurs ennemis, occupent dans les Abruzzes les ruines du monastère de Monte-Cassino, verrou de la Via Casilina qui conduit à Rome. Sous les incessants bombardements de l'artillerie et de l'aviation, les Allemands font face à toutes les attaques des Américains, des Néo-Zélandais, des Hindous, des Britanniques, des Français d'Afrique et des Polonais. Les paras survivants, invaincus, évacueront Cassino sur ordre dans la nuit du 18 mai 1944 en y laissant presque tous leurs camarades, disparus sous les décombres du "Verdun de la Seconde Guerre mondiale".
Jusqu'en 1943, le dogme quasi-sacré du quartier général du Führer reste que la Waffen SS doit être uniquement recrutée parmi les peuples germaniques. Mais les péripéties et les tempêtes de guerre sur le front de l'Est, où les Russes résistent farouchement et causent des pertes sensibles aux Allemands, font qu'il faut à tout prix de plus en plus d'hommes pour ce front qui dévore les divisions l'une après l'autre. Alors, la Waffen SS s'ouvre aux Bosniaques, aux Lettons, aux Estoniens, aux Wallons, aux Français. On y trouvera même une centaine de Britanniques. Ses effectifs atteindront le chiffre d'un million d'hommes, et en feront une véritable armée internationale. C'est en Bohème Moravie que sera entraînée la brigade d'assaut française n°8. Cette brigade, sous le nom de Brigade Frankerich, sera engagée partout où la situation est critique, dans les conditions les plus dures.
Ce volume raconte l'histoire de la "Hitlerjugend" lors des campagnes de Normandie en 1944. La première partie retrace l'histoire de cette division de l'armée allemande, formée de jeunes volontaires qui n'ont pas l'âge de la conscription. [SDM]
Tandis que deux divisions américaines, la 101e et le 82e sautaient à l'aile droite du dispositif allié, la 6e division airborne britannique devait attaquer dans la nuit du 6 juin 1944 au nord-est de Caen et verrouiller le flanc gauche de la tête de pont alliée. Deux brigades parachutistes et une brigade aéroportée étaient engagées sous les ordres du général Gale, qui disposait en outre de nombreuses unités divisionnaires. Les hommes au béret amarante, que les Allemands surnommaient, depuis la campagne d'Afrique du Nord, les RED DEVILS (les "Diables Rouges"), devaient perdre plus de la moitié des leurs au cours de terribles combats, décisifs pour le succès du Débarquement : la prise des ponts de Ranville et de Bénouville (Pegasus Bridge), la neutralisation de la batterie de Merville, la capture de haute lutte du village fortifié de Bréville. La tête de pont entre l'Orne et la Dives, où luttaient côte à côte les paras et les commandos, résista à toutes les contre-attaques allemandes et constitua un pivot essentiel pour tout le front allié lors de la ruée vers la Seine de la deuxième quinzaine d'août 1944.
Forte d'une simple compagnie en 1933, la garde personnelle d'Adolf Hitler, la "Leibstandarte", est devenue une dizaine d'années plus tard une Panzerdivision qui fut parmi les plus redoutables de la Waffen SS. Cette troupe d'élite, formée de jeunes soldats sélectionnés pour leur stature, leur fanatisme et leur courage, a combattu sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale. Commandée par le légendaire lansquenet bavarois "Sepp" Dietrich, elle a participé aux offensives les plus hardies comme aux combats les plus désespérés. En Pologne, en Hollande, en Macédoine, en Grèce, en Ukraine, en Normandie, dans les Ardennes ou en Hongrie, les hommes de la Garde Noire ont toujours été à la pointe de l'armée allemande. A l'approche de la défaite, ses Panzers ont vainement tenté de forcer la décision, et le sacrifice des régiments de la "Leibstandarte" achève l'aventure militaire du IIIème Reich.
Panzers SS dans l'enfer normand
- 279 pages
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Ce livre s'inscrit dans la série des documents historiques consacrés par l'auteur au rôle des divisions allemandes pendant la bataille de Normandie. Il complète Les jeunes Fauves du Führer et Les SS au Poing-de-Fer, parus chez le même éditeur. Deux divisions blindées de la Waffen SS, Hohenstaufen et Frundsberg, qui se trouvaient au combat sur le Front de l'Est, ont été rameutées pour être engagées en Normandie. Après avoir traversé toute l'Europe, elles sont arrivées trop tard pour monter la grande contre-attaque blindée dont rêvait le commandement des forces allemandes. Engagées dans la partie orientale du front face aux Britanniques, ces deux divisions étaient dès lors destinées à mener des combats uniquement défensifs et à voir leurs effectifs fondre inéluctablement dans " l'enfer normand ". Voici, dans sa réalité quotidienne, la terrible " guerre des haies " où les adversaires ont mené des combats d'infanterie aussi meurtriers que ceux de la Première Guerre mondiale.