Réjean Ducharme war gerade mal 25 Jahre alt, als er 1966 mit seinem vielbeachteten Debutroman „Von Verschlungenen verschlungen“ für den Prix Goncourt nominiert wurde. In Kanada einer der (stillen) großen Autoren, ist Ducharmes Werk hierzulande unbekannt geblieben. Einzig wer den Kinofilm „Léolo“ (Jean-Claude Lauzon, 1993) gesehen hat, weiß um das Buch, in dem der kleine Junge Léolo nachts im Schein des Kühlschranklichtes liest. Nun liegt der Schlüsselroman aus dem Film endlich in deutscher Übersetzung vor.
Réjean Ducharme Books
Réjean Ducharme emerged as one of Quebec's most influential writers, with his early work garnering significant acclaim. His distinctive style, marked by unique poetics and originality, earned him prestigious recognition and critical praise. After a period of literary silence, Ducharme's impact on Quebecois literature remains profound. He later diversified his artistic pursuits, contributing to visual arts and songwriting.



Dévadé
- 276 pages
- 10 hours of reading
Le héros vient d'avoir trente ans. Deux femmes occupent l'essentiel de son temps: une patronne infirme dont il est le factotum, et la petite amie de son meilleur ami, une troublante séfarade dont il est amoureux fou. Le titre n'est pas vraiment obscur (l'évadé qui dévale) mais une phrase aide à sa compréhension et résume bien la philosophie des principaux personnages: "plus qu'on gigote plus qu'on s'enfonce".
L'avalée des avalés
- 378 pages
- 14 hours of reading
“Tout m’avale (…) Je suis avalée par le fleuve trop grand, par le ciel trop haut, par les fleurs trop fragiles, par les papillons trop craintifs, par le visage trop beau de ma mère.” L’Avalée des avalés, premier roman de Réjean Ducharme, s’ouvre sur ces mots crus, douloureux, vibrants, ces paroles d’écorchée vive qui immédiatement nous happent. “Tout m’avale”, scande la narratrice, et nous voilà, nous aussi, immédiatement “avalés”, pris à la gorge par la douleur vive de cette héroïne qui s’agrippe de toutes ses griffes à l’enfance, alors même que son corps est en train de la trahir.Elle s’appelle Bérénice, elle a une famille – un père juif, une mère catholique – qu’elle hait, elle a un arbre, un “navire” où elle aime se réfugier. “Quand je ne sais plus quoi faire, je m’embarque (…) Larguez les continents. Hissez les horizons. Ici, on part.” Et nous partons. Loin sur les ailes de son imagination. Le plus loin possible de sa douleur, de la vie, de la petitesse des humains.