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Christian Bobin

    April 24, 1951 – November 24, 2022

    Christian Bobin was a French author and poet whose works were characterized by profound poetic insight and sensitive observation of the world. His writing often explored themes of faith, love, and the search for meaning in everyday life. Bobin's style is distinguished by its subtlety and his ability to find beauty in ordinary things. Readers appreciate his skill in evoking strong emotions and spiritual experiences through simple yet evocative language.

    Christian Bobin
    Prisonnier au berceau
    La folle allure
    Le huitième jour de la semaine
    Autoportrait au radiateur
    Les différentes régions du ciel
    The Eighth Day
    • The Eighth Day

      • 176 pages
      • 7 hours of reading

      Christian Bobin is one of the most prolific and best-selling inspirational writers in France. His 'lyric essays', neither prose nor poetry, utilise a limited vocabulary manipulated with the precision of a watchmaker. Bobin often obtains his effects through startling juxtapositions of the ordinary, aimed straight at the heart and not without the intention of drawing blood. Prevalent themes in his work include the natural world, the perspectives of the very old and the very young, and the distilled wisdom of his contemplative Catholic faith. A lifelong sufferer from 'persuasive melancholy', Bobin mines the narrow seam of joy and wonder in the dank rock face of depression, and writing has been the tool he has employed to chip it out. The Eighth Day comprises - in an original English translation - a superb collection of Bobin's writings from the last 30 years. A guaranteed best-selling author in France - his books can sell up to 200,000 copies per edition - he is an inspirational writer yet to be discovered in the English-speaking world. This anthology is designed to introduce him to a new readership, and includes fresh introductions to each chapter by translator and compiler Pauline Matarasso.

      The Eighth Day
    • "Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit.C'est pour rejoindre en silence cet amourqui manque à tout amour.Je m'assieds devant la table d'écritureet je laisse venir à moiles différentes régions du ciel."Né en 1951, Christian Bobin bâtit depuis près d'un demi-siècle une oeuvre poétique inclassable qui au cours du temps réinvente ses formes. En privilégiant une écriture concentrée, tantôt faite de notes brèves prises sur le vif comme dans un carnet de peintre, tantôt de visions poétiques très denses, creusant au plus profond de la psyché humaine, il aborde des thèmes universels comme l'amour, la mélancolie, l'absence. Touchant les âmes simples comme les érudits, son écriture lumineuse est un rempart contre le désenchantement, mais aussi contre l'irrésistible prolifération d'une "pensée" unique. Il nous parle des voix singulières, des pensées à contre-courant, de visages qui nous rendent vivants, des sourires "ces plus beaux exploits du monde".

      Les différentes régions du ciel
    • Autoportrait au radiateur

      • 169 pages
      • 6 hours of reading
      4.2(216)Add rating

      "A la question toujours encombrante : qu'est-ce que tu écris en ce moment, je réponds que j'écris sur des fleurs, et qu'un autre jour je choisirai un sujet encore plus mince, plus humble si possible. Une tasse de café noir. Les aventures d'une feuille de cerisier. Mais pour l'heure, j'ai déjà beaucoup à voir : neuf tulipes pouffant de rire dans un vase transparent. Je regarde leur tremblement sous les ailes du temps qui passe. Elles ont une manière rayonnante d'être sans défense, et j'écris cette phrase sous leur dictée : "Ce qui fait événement, c'est ce qui est vivant, et ce qui est vivant, c'est ce qui ne se protège pas de sa perte."

      Autoportrait au radiateur
    • La folle allure

      • 170 pages
      • 6 hours of reading
      4.0(481)Add rating

      Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos cœurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge.

      La folle allure
    • J'ai été seul pendant deux mille ans - le temps de l'enfance. De cette solitude, personne n'est responsable. Je buvais du silence, je mangeais du ciel bleu. J'attendais. Entre le monde et moi il y avait un rempart sur lequel un ange montait la garde, tenant dans sa main gauche une fleur d'hortensia - une sorte de boule de neige bleue. Peut-on imaginer cela ? C. B.

      Prisonnier au berceau
    • Une petite robe de fête

      • 90 pages
      • 4 hours of reading
      3.9(266)Add rating

      " Celle qu'on aime, on la voit avancer toute nue. Elle est dans une robe claire, semblable à celles qui fleurissaient autrefois le dimanche sous le porche des églises, sur le parquet des bals. Et pourtant elle est nue -comme une étoile au point du jour. A vous de Voir, une clairière s'ouvrait dans mes yeux. A voir cette robe blanche, toute blanche comme du ciel bleu. Avec le regard simple, revient la force pure. "

      Une petite robe de fête
    • La part manquante

      • 98 pages
      • 4 hours of reading
      3.7(31)Add rating

      " Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit. C'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour. " C.B.

      La part manquante
    • Tout le monde est occupé

      • 114 pages
      • 4 hours of reading
      3.9(157)Add rating

      "Je m'appelle Manège, j'ai neuf mois et je pense quelque chose que je ne sais pas encore dire. Entrez dans ma tête. Mon cerveau est plié en huit comme une nappe de coton. En huit ou en seize. Dépliez la nappe, voilà ma pensée de neuf mois : d'une part, les coccinelles n'ont pas bon goût. D'autre part, les ronces brûlent. Enfin, les mères volent. Bref, rien que d'ordinaire. Il n'y a que du naturel dans ce monde. Ou si vous voulez, c'est pareil : il n'y a que des miracles dans ce monde."

      Tout le monde est occupé
    • «L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d'Assise. On sait de lui peu de choses et c'est tant mieux. Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de le connaître. Ce qu'on en dit, en croyant savoir ce qu'on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d'Assise. On le dit en somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n'est pas le nôtre, qui est l'ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société. Très peu de vraies paroles s'échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n'ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière.» Christian Bobin.

      Le très-bas