Philippe Besson is an author whose works draw readers into the depths of human emotions and relationships. His writing is characterized by a keen insight into character psychology and a poetic language that captures the subtle nuances of the human experience. Besson masterfully explores themes of love, loss, and the search for meaning in life. His novels offer an intimate reflection on the complexities of human connection and the ephemerality of the moment.
Philippe chances upon a young man outside a hotel in Bordeaux who bears a striking resemblance to his first love. What follows is a look back at the relationship he's never forgotten, a hidden affair with a boy named Thomas during their last year of high school. Thomas is the son of a farmer; Philippe the son of a school principal. At school, they don't acknowledge each other. But they steal time to meet in secret, carrying on a passionate, world-altering affair. Despite the intensity of their attraction, from the beginning Thomas knows how it will end: "Because you will leave and we will stay," he says. Philippe becomes a writer and travels the world, though he never lets go of the relationship that shaped him, and every story he's ever told
This book, originally published in France in 2001, offers a unique perspective on its themes and characters, exploring complex relationships and societal issues. The narrative intricately weaves together personal struggles with broader cultural contexts, inviting readers to reflect on the human experience. With its rich prose and thought-provoking insights, it captures the essence of contemporary life, making it a compelling read for those interested in literary fiction that challenges conventional norms.
Ein poetischer Abschiedsbrief an die verlorene große Liebe Als Clément sie verlässt, flieht Louise aus Paris, reist nach Havanna, New York, Venedig – und schreibt ihm unablässig Briefe. Ihre Gedanken kreisen ganz um die verlorene Liebe, Clément aber antwortet nicht. Der eigentliche Adressat dieser Briefe ist vor allem Louise selbst. Die Erinnerung an das gemeinsame Leben, ihre Leidenschaft, ihr Glück und an all ihren Schmerz: Das sind die Etappen der inneren, bewegenden Reise. Louise erzählt sich ihre Liebe – und mit jedem Brief nimmt sie ein wenig Abstand davon.
En 1916, à la mort d’Arthur, son jeune amant tué au combat, Vincent de l’Etoile, héros d’ En l’absence des hommes, s’est enfui. En Italie, d’abord, puis au Moyen Orient, en Egypte, au Soudan, en Abyssinie sur les traces de Rimbaud, en Syrie, au Liban ; errance de vagabond inconsolable, miséreux et rêveur ; puis c’est la traversée de l’Atlantique dans un bateau d’émigrants, l’Amérique, le New-York des années vingt. Après quelques années de dérive à traîner son deuil à travers le monde, Vincent retourne en France en 1923 ; c’est un peu comme s’il acceptait enfin la mort d’Arthur. Quand il retrouve sa ville natale, il ne reconnaît rien et peine à trouver sa place dans ce Paris des années folles. Son mentor, l’écrivain Marcel Proust, est mort lui aussi. Mais le hasard va le mettre en présence de Raymond Radiguet qui vient de publier Le diable au corps. C’est un très jeune homme, talentueux, brillant, charismatique qui séduit profondément Vincent. L’attrait est réciproque bien que Radiguet soit hétérosexuel. Avec cette énergie et cette joie de vivre qui est la sienne, l’écrivain en vogue, protégé de Cocteau, entraîne son nouvel ami dans les milieux intellectuels parisiens et les folles nuits de Montparnasse. Mais il existe une face sombre de Radiguet. Une fêlure chez ce garçon de vingt ans qui malgré sa gloire éclatante et brutale semble pressentir le sort tragique qui le guette et cette fièvre typhoïde qui va le tuer en décembre 1923. Déambulation hypnotique à travers le monde, qui convoque les fantômes de Kafka, Rimbaud, Nizan ou Dos Passos, voyage solitaire où le héros se perd et se dissout plus qu’il ne se reconstruit, où le déracinement demeure même une fois retrouvées ses racines, ce très beau livre à la fois grave et lumineux, est un chant d’amour déchirant à la gloire des êtres aimés à jamais disparus, un livre sur la douleur vécue comme exil intérieur.
In welchem Moment beginnt der Verrat? Eine große Freundschaft, ein großer Verrat: Paul und Thomas, am gleichen Tag im August 1945 geboren, wachsen gemeinsam in Natchez, Mississippi, auf. Auch wenn Paul stets der attraktivere, wohlhabendere ist, entwickelt sich zwischen Paul und Thomas eine ideale Freundschaft. Auch als Paul Claire kennenlernt, ändert sich nichts. Ganz selbstverständlich genießen sie zu dritt die wenigen Abwechslungen in dem Provinzkaff. Paul aber meldet sich freiwillig zum Krieg in Vietnam. Als er schwer verwundet und entstellt zurückkehrt, bemerkt er sofort, dass er verraten wurde.
" Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain... " Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d'un garçon de l'Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d'une beauté irrésistible, qui s'est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.
Le temps d'une nuit à bord d'un train-couchettes, une dizaine de passagers, qui n'auraient jamais dû se rencontrer, font connaissance, sans se douter que certains n'arriveront jamais à destination. Un roman aussi captivant qu'émouvant, qui dit l'importance de l'instant et la fragilité de nos vies.Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit no 5789. À la faveur d'un huis clos imposé, tandis qu'ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l'intimité et la confiance naître, les mots s'échanger, et les secrets aussi. Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l'époque, des voyageurs tentant d'échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l'ignorent encore, mais à l'aube, certains auront trouvé la mort.Ce roman au suspense redoutable nous rappelle que nul ne maîtrise son destin. Par la délicatesse et la justesse de ses observations, Paris-Briançon célèbre le miracle des rencontres fortuites, et la grâce des instants suspendus, où toutes les vérités peuvent enfin se dire.
Jusqu'à l'été de ses dix-huit ans, tout le séparait de son père, un séducteur impénitent, sûr de lui, et qui s'était surtout illustré par son absence. Alors quand père et fils se trouvent enfin réunis dans la maison familiale, face à l'océan, l'occasion semble propice à la réconciliation. Mais en huis clos, les rancoeurs enfouies peuvent resurgir, le souvenir d'une disparue remonter à la surface. Et certaines retrouvailles, prendre des allures de vengeance en marche... « On sait que l'on ira jusqu'au bout, que l'on tournera les pages fébrilement - d'autant plus fébrilement que ce diable de Besson écrit court, sec, vif, à la manière d'un bon polar : on dirait Simenon égaré sur la côte atlantique. » François Busnel, Lire
Ils s'appellent Thomas et Lucas et ils sont frères. L'un va mourir, l'autre va l'accompagner. Ils iront se réfugier dans la maison d'enfance, la maison blanche de l'île de Ré. Non pour attendre la mort, mais pour vivre intensément chacune des heures qui leur est donnée. Une histoire d'amour entre deux êtres que la vie avait séparés.