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Jean-Claude Schmitt

    March 4, 1946
    Jean-Claude Schmitt
    Bibliothèque des Histoires: Les Revenants. Les vivants et les morts dans la société médiévale
    Heidenspaß und Höllenangst
    La conversion d'Hermann le Juif
    Die Logik der Gesten im europäischen Mittelalter
    Ghosts in the Middle Ages
    The Conversion of Herman the Jew
    • The Conversion of Herman the Jew

      Autobiography, History, and Fiction in the Twelfth Century

      • 320 pages
      • 12 hours of reading

      Jean-Claude Schmitt delves into a distinctive and contentious conversion narrative, analyzing its significance in the societal and cultural context of its time. The book also reflects on the implications this narrative has for historical interpretation and the methodologies employed by historians in their writing.

      The Conversion of Herman the Jew
    • Ghosts in the Middle Ages

      • 298 pages
      • 11 hours of reading
      3.6(76)Add rating

      This study examines medieval religious culture and the significance of the widespread belief in ghosts, revealing the ways in which the dead and the living related to each other during the Middle Ages. It discusses Augustine's influence on medieval authors, and monastic visions and folklore.

      Ghosts in the Middle Ages
    • La conversion d'Hermann le Juif

      • 336 pages
      • 12 hours of reading

      Vers le milieu du XIIe siècle, un Juif originaire de Cologne, converti au christianisme et devenu prêtre à Cappenberg, en Westphalie, écrit le récit de sa conversion. Cette autobiographie est l'une des toutes premières en Occident depuis les célèbres Confessions de saint Augustin. Ce texte singulier divise les historiens, les uns y voyant le récit vrai d'un authentique juif converti, les autres une pure fiction forgée par des clercs chrétiens. Pour Jean-Claude Schmitt, ce récit est à la fois vrai et fictif. Il soulève les questions de l'autobiographie et de la subjectivité, de la conversion individuelle et collective, du nom et de l'identité. Cette étude de cas est l'occasion pour l'auteur de s'interroger sur la méthode et l'écriture de l'histoire

      La conversion d'Hermann le Juif
    • La croyance aux revenants semble de tous les temps ; elle a pourtant aussi son histoire. Que signifiait au Moyen Âge cette "croyance" et comment la saisir ?Les dix siècles qui vont de l'Antiquité tardive à la veille de la Renaissance ont vu se succéder et se combiner les vieilles croyances païennes et les rituels lentement christianisés. Ils sont contenus dans la notion de memoria, de "mémoire des morts", faite de liturgie, de larmes et de prières ; une mémoire en réalité destinée à aider la séparation des vivants et du défunt, à régler le fonctionnement social de l'oubli.Les revenants médiévaux, c'étaient les rares morts qui, obstinément, pendant une durée assez brève, tenaient en échec le fonctionnement réglé de la memoria chrétienne, faisant obstacle au déroulement nécessaire du "travail du deuil". Revenants pitoyables ou terrifiants, le plus souvent solitaires, surgissant de leur tombe pour hanter la conscience des proches et des parents, coupable ou douloureuse.On saisit immédiatement l'ampleur des problèmes que fait surgir l'analyse rigoureuse de cette moisson de textes et d'images qui racontent l'apparition des morts, et où le spirituel se mêle au corporel, l'individuel au collectif, la personne à la parenté, le jour à la nuit, le merveilleux à l'ordre social. Ce livre ouvre à l'histoire sociale un secteur nouveau : la science des rêves.

      Bibliothèque des Histoires: Les Revenants. Les vivants et les morts dans la société médiévale
    • L’ histoire en lignes et en rondelles

      • 84 pages
      • 3 hours of reading

      Die Frage nach der Zeit steht im Zentrum der Definition von Geschichte als Geisteswissenschaft. Aber was bedeutet die Zeit für einen Historiker? Die Zeit ist der zwangsläufige Träger von evolutionären Phänomenen, die der Historiker untersucht und zu erklären versucht, die er aber viel seltener selbst zum Objekt seiner Reflexionen macht. Und wenn doch, dann fragt er sich: Was ist Zeit? Was die Vergangenheit, die Gegenwart, die Zukunft? Die Dauer, das Ereignis, das Datum, das Jahrhundert? Wie ist das Verhältnis zwischen der Zeit der Geschichte und der Zeit der Erinnerung? Die historische Dimension des Ganzen: Was sind die Konzeptionen und die Repräsentationsweisen der Zeit in den vergangenen Gesellschaften? Wie haben die Menschen die Zeit in den vorausgegangenen Zivilisationen gemessen? In welchen zeitlichen Massstäben haben sie ihre täglichen Aktivitäten rhythmisiert? Wir leben heute in einer globalisierten Zeit, mit einer universellen Uhrzeit, gemessen mit den gleichen atomaren Techniken, die immer genauer werden, wohingegen früher der Bereich der Ausdehnung der Zeiterfassung und der Kalender die räumlichen Grenzen eines einzelnen Volkes, einer Kultur, eines Königreiches nicht überschritten haben. Die Fragen bezüglich der Zeit sind in unserer heutigen Gesellschaft entscheidend. Deshalb ist es umso wichtiger, sie in einer Geschichte zu verorten, die sich aufmerksam den technischen Veränderungen der Zeitmessung, den Konzepten und jeglichen erdachten und abgebildeten Zeit-Formen in der Vergangenheit widmet. Dazu möchte die vorliegende Publikation mit einer Analyse der mittelalterlichen Darstellungsweisen von Zeit einen Beitrag liefern.

      L’ histoire en lignes et en rondelles