Becket; or, The Honour of God
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Jean Anouilh was a French playwright whose work is characterized by a masterful command of language and a profound exploration of the human condition. Anouilh frequently delved into themes of morality, duty, and personal freedom, often employing allegory and irony to examine complex issues. His plays, which he categorized by tone ranging from tragic to fantastical, are noted for their wit and psychological depth. Anouilh's dedication to conscientious craftsmanship, inspired by his tailor father, is evident in the precision of his dialogue and dramatic structure. His enduring examination of human nature and societal conventions has left an indelible mark on world drama.







Based on Sophocles'' ancient Greek tragedy, Antigone which was first performed in Athens in the 5th century BC, its theme was nevertheless topical. For in Antigone's faithfulness to her dead brother and his proper burial and her reiterated No! to the dictator Creon, the French audience saw its own resistance to the German occupation. The Germans allowed the play to be performed presumably because they found Creon''s arguments for dictatorship so convincing. The play is regularly performed and studied around the world. ''Anouilh is a poet, but not a poet of words- he is a poet of words-acted, of scenes-set, of players-performing'' Peter Brook'
Ce volume contient : Chers Zoiseaux (1976), La Culotte (1978), Épisode de la vie d'un auteur (1948) et Le Nombril (1981).
Chaque maison cache un secret, les murs ont des oreilles mais la bouche cousue. Il faut poser longtemps la joue contre leur sein, ccmme un docteur fivreux, pour les entendre respirer. A Dun-le-Palestel, dans la Creuse, la maison de famille du narrateur en a si gros sur le cur et tant dire qu'on va la confesser, pice aprs pice, l'couter se raconter, souvenirs drangs, vrits arranges, les choses et les gens tels qu'ils furent, les chos et les ombres qu'il en reste. Elle finira bien par lcher cequ'elle sait. Elle sait l'histoire d'un pre qui, lui, avait choisi de se taire.
Deux pièces sur le thème de la jalousie. Orphée, violoniste, et Eurydice, comédienne en tournée, quittent tout pour accomplir leur amour. Mais la jalousie s'empare d'Orphée... Dans le second drame, Frédéric s'éprend de Jeannette, la sœur de sa fiancée. Mais sa passion de l'Absolu viendra contrarier son amour. Comment le dénouement de ces deux pièces pourrait-il être autrement que noir ? Elles disent l'exigence de la grandeur, de la beauté, de l'éternité, dans un monde éphémère, mesquin, voué aux compromis.
"Pourquoi es-tu entré ? Je ne veux pas te voir. Je suis heureuse ici, tu entends. Je suis heureuse et je l'aime. Je ne veux plus avoir affaire avec ta peine et ta misère. Je l'aime, tu entends, Gosta ; je l'aime... Qu'est-ce que tu es venu faire ici, avec ton malheur à bout de bras ? Et d'abord, pourquoi te permets-tu de sourir quand je te dis que je l'aime et que je suis heureuse ? Tu es laid, Gosta, tu es vieux, tu es paresseux. Tu disais toujours que tu aurais pu faire mieux que les autres, mais tu n'as jamais rien fait..."
« Gens de Corinthe, qu’avez-vous à crier et à danser ? » s’exclame Médée depuis sa roulotte. Au terme d’une vie d’errances, la princesse du lointain royaume de Colchide est devenue une bohémienne. Tout cela pour avoir suivi Jason, pour lequel elle a trahi son père et tué son frère. Mais les chants de joie qui lui parviennent, portés par le vent, célèbrent le mariage de Créuse, la fille du roi de Corinthe… et de Jason. Quand Médée l’apprend, elle « accouche » d’une telle haine que la pièce ne peut s’achever que dans une flamboyante apocalypse. Revisitant le mythe antique de la magicienne infanticide, Anouilh dépeint une Médée passionnée, qui défend une vision radicale du monde et de l’amour. Mais l’auteur lui confère aussi une vulnérabilité étonnante, dans une pièce épurée qui montre avec une justesse bouleversante le drame intime du désamour.
Devenu amnésique au cours d'une guerre, Gaston vit depuis 15 ans dans un hôpital psychiatrique. Sans identité, il n'a pas pu toucher sa pension de mutilé qui le met à la tête d'une véritable petite fortune. L'appât du gain va pousser plusieurs familles à prétendre qu'il s'agit d'un des leurs, disparu au combat... Peut-on choisir sa famille ? Son passé ? Est-ce que l'on peut faire table rase des événements gênants de sa vie antérieure et repartir sur de nouvelles bases si, à la suite de on ne sait trop quoi, sa personnalité a changé ? C'est en quelque sorte une nouvelle version de 'Docteur Jekyll et Mister Hyde', sauf que là, c'est le côté satanique d'un individu que l'on veut supprimer. Gaston veut s'offrir une nouvelle jeunesse. Parmi les six familles possibles, il choisira la liberté en devenant le neveu d'un petit garçon anglais dont tous les proches ont disparu lors d'un naufrage...
JEANNE: Messire saint Michel! sainte Marguerite! sainte Catherine! vous avez beau etre muets maintenant, je ne suis née que du jour où vous m'avez parlé . Je n'ai vécu que du jour où j'ai fait ce que vous m'avez dit de faire, à cheval, une épée dans la main! C'est celle-là, ce n'est que celle-là, Jeanne! Pas l'autre, qui va bouffir, blemir et radoter dans son couvent - ou bien de trouver son petit confort - délivrée.. Pas l'autre qui va s'habituer à vivre...