Du descriptif
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Cet ouvrage s'efforce de constituer la typologie de ce type structurel, en opposant la description au descriptif.



Cet ouvrage s'efforce de constituer la typologie de ce type structurel, en opposant la description au descriptif.
Sous ses formes presque infinies, le récit est présent dans tous les temps, dans tous les lieux, dans toutes les sociétés ; le récit commence avec l'histoire même de l'humanité ; il n'y a pas, il n'y a jamais eu nulle part aucun peuple sans récit ; toutes les classes, tous les groupes humains ont leurs récits, et bien souvent ces récits sont goûtés en commun, par des hommes de culture différente, voire opposée : le récit se moque de la bonne et de la mauvaise littérature : international, transhistorique, transculturel, le récit est là, comme la vie.Les spécialistes de plusieurs pays (France, Etats-Unis, Allemagne) se trouvent réunis ici autour d'une problématique commune : récit, narrateur, narration, personnage.
La relation aux règles, le savoir-vivre (au sens large de ce terme), avec son appareil de normes, de principes, de « manières » (de table et autres), de sanctions, d'évaluations et de canevas plus ou moins codés, qu'ils soient prohibitifs, prescriptifs ou permissifs, constitue le matériau et le sujet principal de tout roman.Mais le texte romanesque suggère d'abord, par divers procédés cumulés, que le réel n'est pas relevable d'une norme unique, qu'il est fondamentalement carrefour d'univers de valeurs dont les frontières et les compétences ne sont pas forcément, toujours, parfaitement ajustées, complémentaires ou distinctes.