La question de l'exil, récurrente dans l'œuvre de l'écrivain Guinéen Tierno Monénembo, renvoie dans la fiction à des situations précises: la réalité d'un pouvoir oppressif qui fait fuir le personnage, la recherche des racines. Au-delà de ces différentes situations, le romancier raconte le périple d'un moi écrivant et écrit, marqué par la confrontation avec la pluralité des univers traversés, l'Autre et soi-même. Ce livre tente de rendre la complexité de cette démarche mais surtout d'interroger ces différentes postures du moi exilé. La posture la plus évidente serait la reconquête de la liberté à travers l'exil, mais il est également avancé l'hypothèse que cette position désenclave, d'une certaine manière, le regard en ouvrant le projet d'écriture à la variété des mondes. Dans le cas précis des littératures africaines, cet exil, quoique douloureux, permet à l'écrivain d'aller au-delà du cercle communautaire, touchant ainsi sa part d'universel.
La question de l'exil, récurrente dans l'œuvre de l'écrivain Guinéen Tierno Monénembo, renvoie dans la fiction à des situations précises: la réalité d'un pouvoir oppressif qui fait fuir le personnage, la recherche des racines. Au-delà de ces différentes situations, le romancier raconte le périple d'un moi écrivant et écrit, marqué par la confrontation avec la pluralité des univers traversés, l'Autre et soi-même. Ce livre tente de rendre la complexité de cette démarche mais surtout d'interroger ces différentes postures du moi exilé. La posture la plus évidente serait la reconquête de la liberté à travers l'exil, mais il est également avancé l'hypothèse que cette position désenclave, d'une certaine manière, le regard en ouvrant le projet d'écriture à la variété des mondes. Dans le cas précis des littératures africaines, cet exil, quoique douloureux, permet à l'écrivain d'aller au-delà du cercle communautaire, touchant ainsi sa part d'universel.
