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Patrick Chamoiseau

    December 3, 1953

    Patrick Chamoiseau, a voice from Martinique, is celebrated for his profound contributions to the créolité movement. He masterfully employs a highly complex yet fluid French, a vibrant tapestry woven from constant innovation and "creolism." This distinctive linguistic approach fuels poignant and sensuous portrayals of Martinican life and the broader human experience. Considered among the most innovative writers on the French literary scene since Céline, Chamoiseau's work offers a unique exploration of culture and identity through unparalleled literary artistry.

    Patrick Chamoiseau
    Crusoe's Footprint
    Solibo Magnificent
    The Old Slave and the Mastiff
    Creole Folktales
    Texaco
    French Guiana
    • 2022

      Crusoe's Footprint

      • 212 pages
      • 8 hours of reading

      The discovery of a human footprint on an isolated island prompts a profound reflection on identity and humanity for Crusoe. Patrick Chamoiseau, a celebrated French author, transforms this pivotal moment into a deep exploration of race and history, challenging the notions of solitude and existence. Through this innovative narrative, he invites readers to reconsider the implications of connection and isolation in a broader historical context.

      Crusoe's Footprint
    • 2020

      French Guiana

      • 120 pages
      • 5 hours of reading

      A moving poetic essay that bears witness to the forgotten history of the French penal colony in French Guiana, French Guiana: Memory Traces of the Penal Colony (Guyane: Traces-Memoires du bagne) is accompanied by more than sixty evocative color photographs by Rodolphe Hammadi and translated, here for the first time, deftly by Matt Reeck.

      French Guiana
    • 2018

      "Nous fîmes cercle autour d'elle. Nous fîmes vie autour d'elle. Nous fîmes amour, tristesse, détresse. Nous fîmes refus, protestation, résignation, disparition. Nous fîmes courage et lâcheté. Nous fîmes tout ce que l'on fait quand on ne sait pas quoi faire..." Man Ninotte, la mère invincible, a quitté le monde des vivants. L'écrivain aborde l'abîme de la perte dans l'aberration et la culpabilité. Pour conjurer cette absence fondamentale, fixer la mémoire, il dialogue avec sa sœur et convoque l'histoire des Antilles, remontant jusqu'aux origines de l'humanité. Le réconfort est à trouver dans la tribu que constituent soudain la famille et les proches. Car au-delà de la mort, la vie est là, la vie est en eux, la vie les aveugle.Né en 1953 à Fort-de-France, Patrick Chamoiseau vit au Lamentin, en Martinique. Il a reçu le prix Goncourt 1992 pour Texaco. Composée de récits, de romans, d'essais, de pièces de théâtre, de poèmes ou de scénarios, souvent traduits en plusieurs langues, son œuvre fait de lui une des voix les plus influentes de la Caraïbe.

      La matière de l'absence
    • 2018

      From a Prix Goncourt writer hailed by Milan Kundera as the heir of Joyce and Kafka, a gripping story of an escaped slave in Martinique and the killer hound that pursues him

      The Old Slave and the Mastiff
    • 2018

      Byl jednou jeden zázrak

      • 112 pages
      • 4 hours of reading

      Pohádky mají jistojistě pobavit (co jiného než smích přináší naději, když člověk musí žít v něčem, co se podobá peklu), jsou však i výchovnou lekcí, receptem, jak se naučit žít, či spíše přežít v kolonizované zemi: kreolské pohádky vypravují o strachu, který je všude, o světě, kde tito lidé musí žít, přestože je strašidelný, kreolská pohádka vypráví o tom, že brutální siláctví znamená začátek porážky i trestu, že slabší přece může mocnějšího porazit nebo mu dát aspoň pořádně na frak, když je chytrý, mazaný, trpělivý a umí si poradit.

      Byl jednou jeden zázrak
    • 2017

      Frères migrants

      • 136 pages
      • 5 hours of reading

      La poésie n'est au service de rien, rien n'est à son service. Elle ne donne pas d'ordre et elle n'en reçoit pas. Elle ne résiste pas, elle existe -- c'est ainsi qu'elle s'oppose, ou mieux : qu'elle s'appose et signale tout ce qui est contraire à la dignité, à la décence. À tout ce qui est contraire aux beautés relationnelles du vivant. Quand un inacceptable surgissait quelque part, Édouard Glissant m'appelait pour me dire : " On ne peut pas laisser passer cela ! " Il appuyait sur le " on ne peut pas ". C'était pour moi toujours étrange. Nous ne disposions d'aucun pouvoir. Nous n'étions reliés à aucune puissance. Nous n'avions que la ferveur de nos indignations. C'est pourtant sur cette fragilité, pour le moins tremblante, qu'il fondait son droit et son devoir d'intervention. Il se réclamait de cette instance où se tiennent les poètes et les beaux êtres humains. Je ne suis pas poète, mais, face à la situation faite aux migrants sur toutes les rives du monde, j'ai imaginé qu’Édouard Glissant m'avait appelé, comme m'ont appelé quelques amies très vigilantes. Cette déclaration ne saurait agir sur la barbarie des frontières et sur les crimes qui s'y commettent. Elle ne sert qu'à esquisser en nous la voie d'un autre imaginaire du monde. Ce n'est pas grand-chose. C'est juste une lueur destinée aux hygiènes de l'esprit. Peut-être, une de ces lucioles pour la moindre desquelles Pier Paolo Pasolini aurait donné sa vie.Patrick CHAMOISEAU

      Frères migrants
    • 2017

      Patrick Chamoiseau reagiert in seinem Essay auf das Ohnmachtsgefühl zweier Künstlerinnen: Hind, eine Filmemacherin, dokumentiert die Räumung des „Dschungels“ in Calais und die Zerstörung des Flüchtlingslagers an der Metrostation Stalingrad in Paris. Jane, eine junge Schriftstellerin, teilt ihre Eindrücke, während sie Flüchtlinge mit Frühstück versorgt. In den westlichen Ländern herrscht die Hypnose, dass der Frieden, die „Ruhe der Zivilisierten“, von Migranten gestört wird, die als Eindringlinge wahrgenommen werden. Chamoiseau hingegen sieht die Barbarei in den westlichen Gesellschaften, die dem neoliberalen kapitalistischen System unterworfen sind. Unter dem Druck des Maximalprofits verlieren viele, während nur wenige profitieren. Der Reichtum des Westens wurde durch alle, einschließlich der Kolonien und Generationen von Arbeitnehmern, geschaffen und steht somit allen zu. Die kulturelle, menschliche Dimension der Globalisierung, die „Mondialität“, verdeutlicht, dass die Welt eins ist und den großen Gewinnern nicht gehört. Chamoiseau beschreibt die vitale Kraft der Migranten und ihre Lebensvision – „etwas Besseres als den Tod findest du überall“. Bewegung und Wanderschaft sind essenziell für das Leben, und die neoliberale Barbarei hat die Welt auf ihre Weise verriegelt; der Glaube, dass dieser Riegel schützt, ist irreführend.

      Migranten
    • 2013

      Robinson Crusoé vient de passer vingt ans de solitude dans son île déserte. Il a dû reconstruire son équilibre. C'est avec fierté - celle d'avoir soumis l'île à sa domination qu'il entame ce matin-là une promenade rituelle sur la plage où il avait mystérieusement échoué il y a tant d'années. C'est alors qu'il découvre l'inconcevable : dans le sable, une empreinte. Celle d'un homme. Passé l'affolement, puis la posture agressive et guerrière, le solitaire s'élance à la recherche de cet Autre qui lui apporte ce dont il avait oublié l'existence : l'idée même de l'humain. Commence alors une étrange aventure qui le précipite en présence de lui-même et d'une île inconnue jusqu'alors. Celui qui avait réussi à survivre sans civilisation, sans culture, sans autrui, doit maintenant affronter ce qu'il n'aurait pu imaginer ailleurs qu'ici : la relation à l'impensable.

      L'empreinte à Crusoé