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Pierre Chaunu

    August 17, 1923 – October 22, 2009

    Pierre Chaunu was a French historian whose work delved into the intricate social and religious histories of both Latin America and France across the 16th to 18th centuries. A pioneering figure in quantitative history, he founded the methodology of "serial history," focusing on deep structures and long-term trends that shaped the modern world. His approach was characterized by meticulous examination and a unique perspective on historical dynamics. Chaunu's scholarship offered profound insights into the forces that molded societies.

    Pierre Chaunu
    Europäische Kultur im Zeitalter des Barock
    Cywilizacja wieku oswiecenia
    Brève histoire de Dieu
    La justice révolutionnaire
    Baptême de Clovis, baptême de la France
    Histoire de l'Amérique latine
    • " Parler d'Amérique latine, c'est affirmer l'unité de ce monde, en opposition à l'Amérique anglo-saxonne, et des 215 millions d'hommes qui parlent dans leur immense majorité, plus ou moins déformées dans des bouches étrangères, les langues castillanes et portugaises. On pourrait écrire les histoires des Amériques latines, c'est l'histoire de l'Amérique latine que nous voulons écrire, parce qu'il faut choisir, parce que nous estimons aussi que l'unité l'emporte finalement sur la diversité " Des conquistadores à une indépendance mâtinée de colonisation yankee, Pierre Chaunu nous retrace l'histoire d'une terre de 21 173 000 km2.

      Histoire de l'Amérique latine
    • La justice révolutionnaire

      • 306 pages
      • 11 hours of reading

      Chronique de la Terreur... Traitant de la justice révolutionnaire, telle qu'elle s'exerça de septembre 1792 à juillet 1794, jamais un historien n'avait entrepris de l'illustrer dans les faits, mois après mois, jour après jour, en mettant en œuvre les dossiers de la police, documents incontestables dans leur simplicité même. Jean-François Fayard, juriste et historien universitaire, a mené l'enquête, dont voici les surprenantes conclusions. Fouquier-Tinville, accusateur public du tribunal révolutionnaire, eut à trancher 5 343 cas. Grandes affaires politiques - celles de Marie-Antoinette, des Girondins, de Danton, de Hébert, de Robespierre, enfin. Affaires relevant effectivement d'actes contre-révolutionnaires - mais elles ne furent pas plus de 580. Et les autres ? Dans la plupart des cas ? A Paris et en province, ce qui est " jugé révolutionnairement ", ce sont " propos " ou " attitudes " estimés hostiles à la Révolution, le plus souvent sur délation. Et là, ce ne sont ni les politiques ni les aristocrates qui sont condamnés, mais n'importe qui. Un homme a appelé son chien " Citoyen " ; une femme a réclamé à sa voisine un rouet : un sectionnaire a compris " roi "... Ainsi le Tiers-Etat fournit soixante et onze pour cent des condamnés à la guillotine, contre vingt pour la noblesse et neuf pour le clergé. Ainsi va la Terreur. Comme il est montré dans cet ouvrage, qui remet bien des idées reçues à la place qui leur revient.

      La justice révolutionnaire
    • " Nulle période n'est autant un commencement et une fin. Commencement de la croissance soutenue, fin de la société traditionnelle où la connaissance et l'éthique se transmettaient par voir-faire et ouï-dire, fin de la chrétienté, que le XVIe siècle avait tuée au niveau des princes et que le XVII avait préservée et réchauffée au cœur d'un peuple nombreux. Ambiguïté. Certes, mais fragilité des Lumières ? La civilisation est un héritage, un héritage qui se transforme et qui s'accroît. De tous les legs du passé qui commandent notre présent, le legs du XVIIIe siècle est un des plus importants. C'est, au vrai, que tout ce qui nous vient d'un très lointain passé nous vient à travers l'optique, les choix, les parcimonies des Lumières. Le sapere aude, la philosophie mécaniste transformée en culture scientifique, mathématique, phénoménologique et opérationnelle nous viennent d'un XVIIe siècle profondément remodelé à l'époque des Lumières. Mais le XVIIIe siècle nous a légué aussi d'autres sagesses discrètes, disons les parcimonies des Lumières... "

      La civilisation de l'Europe des lumières