Correspondance 5

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Entre 1885 et 1886, Nietzsche traverse une période de transition marquée par des événements significatifs. Après avoir surmonté l'illusion liée à Lou von Salomé, il fait face à la mort de Franz Liszt, ce qui l'amène à réévaluer Wagner. Il semble trouver un équilibre en alternant entre l'Engadine en été et la Riviera en hiver. Cependant, la maladie le ronge, avec des crises fréquentes et des douleurs oculaires qui rendent l'écriture pénible. Sa solitude, exacerbée par la mort de Dieu, devient destructrice, et ses lettres révèlent déjà des signes de fissures émotionnelles. Dans sa quête d'une communauté d'esprits libres, il recherche amis, disciples et héritiers, mais les déceptions s'accumulent, limitant son cercle de correspondants et conférant à ses échanges une intensité dramatique. Malgré les difficultés de sa vie quotidienne et ses désillusions, Nietzsche continue de travailler sur son œuvre, notamment avec le livre IV de "Ainsi parlait Zarathoustra" et "Par-delà bien et mal", tout en naviguant des défis avec les éditeurs et en cherchant à publier à compte d'auteur. Parallèlement, il commence à être reconnu comme une figure intellectuelle en Europe, poursuivant la "transvaluation de toutes les valeurs" dans l'ombre.