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Alphonse Boudard

    La Méthode à Mimile
    Helden auf gut Glück
    La Cerise
    L´hospital une hostobiographie
    Madame ... de Saint-Sulpice
    La Méthode à Mimile
    • La Méthode à Mimile

      L'argot sans peine...

      Ah, c'était le bon temps ! Malgré mes déboires, malgré la cerise qui me poursuivait de ses saveurs aigres-douces, le ciel était bleu, le Beaujolais était nouveau, les dames étaient pimpantes et le chibre " toujours prêt ", comme le boy-scout de la légende. Sans en avoir l'air, je vous ai donné votre première leçon d'argot, tout en vous faisant toucher du doigt une vérité première : l'argot, tel le latin, brave l'honnêteté. Alphonse Boudard L'argot était à l'origine le vocabulaire très protégé (Les Ballades du jargon du pauvre François nous restent indéchiffrables) de la corporation délinquante. Ce l'était encore au début du XIXe siècle. Ce ne l'était déjà plus dans les années 1900, âge d'or de l'argot classique. L'argot est avant tout un instrument de plaisir. Ce plaisir du texte dont parle Roland Barthes, le lecteur le trouvera à chaque page de La Méthode à Mimile. Jacques Cellard.

      La Méthode à Mimile
    • Maire-Gertrude du couvent des Oiseaux, devenue Madame de Saint Suplice, fera carrière dans une maison de tolérance très huppée à Paris, fréquentée par des ecclésiatiques.

      Madame ... de Saint-Sulpice
    • La Cerise

      • 442 pages
      • 16 hours of reading

      Beaucoup de gens ignorent que la cerise c'est la guigne, la poisse, la malchance. Une vieille pote à moi, ma chère compagne, mon amoureuse folle que je retrouve à tous les coins de rue de mon parcours. Si elle me colle au train, la salope ! me saoule, m'ahurit ! Toujours là, fidèle à tous les rendez-vous ! Fidèle comme un chien, fidèle comme la mort. J'ai beau faire, toucher du bois, me signer, éviter l'échelle par en dessous, j'arrive pas à l'exorciser. Elle me sourit en code pénal, me roule des patins aux bacilles, me fait des caresses au bistouri, m'envoie pour ma fête des bouquets de flicailles, d'huissiers, des billets doux papier bleu. Même aux brêmes j'ai rarement beau schpile, j'ose plus les toucher, je m'écarte des tripots. Rien à chiquer, je suis vu, je suis pris. C'est ça la Cerise, l'existence entre chien et loup, entre deux douleurs, entre deux gendarmes. Alphonse Boudard

      La Cerise
    • Le Banquet des léopards

      • 232 pages
      • 9 hours of reading

      Sans doute le roman le plus picaresque d’Alphonse Boudard. Un vrai régal. Auguste-le faussaire, que l'auteur connut en prison, purgeait sa peine pour avoir fourgué des Utrillo, des Matisse, des petits Renoir ou des Max Ernst qui sentaient manifestement la peinture fraîche. Quinze ans plus tard, Alphonse le retrouve régnant sur sa boutique, «' La Lanterne », le verre en main, entouré d'une multitude d'artistes louches, fines lames et grasses plumes, d'Italiens, d'Espagnols réfugiés, de princesses russes, de rescapés de la Loubianka, d'anarchos surgis de la Belle Epoque, évoluant parmi un fatras d'objets innombrables qui donnent au lieu saint une allure alibabesque. A cette compagnie de copains et de coquins, se mêlera bientôt Vulcanos-le-mage, rencontré dix ans plus tôt au sanatorium des Colombes. Son rire éclate entre les murs de « La Lanterne » aussi souvent qu'à l'époque des trafics honteux, des charivaris de tous les diables, des plaisanteries d'un vulgaire et d'une indécence indépassables : toutes sortes d'animations peu culturelles dont pouvait être capable un tubard à la mentalité malfrate et aux facultés divinatoires. Jusqu'à ce jour mémorable qui consacrera son génie avec Le Banquet des Léopards. Une occasion de rire à s'en péter l'artère fémorale. On se doute qu'Alphonse Boudard prête à Vulcanos une destinée hors du commun. Vulcanos glorieux se balade ainsi parmi les anges et les saints, un kil de rouge à débit sporadique et à contenance infinie à portée de bouche. Alphonse Boudard est une légende de la littérature française d'après guerre aux côtés de René Fallet, Albert Simonin ou encore Antoine Blondin. Né à Paris en 1925, de père inconnu et de mère trop connue, il est élevé dans le 13e arrondissement prolétaire. Résistant de la première heure, il reçoit la médaille militaire. Mais après la guerre, il vit de petits boulots et traficote. Il glisse doucement mais sûrement vers la pègre. Plusieurs séjours en prison et sanatorium lui inspireront La Cerise et L'Hôpital. A 33 ans, il se consacre à l'écriture. Sa langue est verte, nourrie de l'argot et du langage populaire. Ses romans sont largement autobiographiques. Au cinéma, il collabore avec Michel Audiard, puis écrira pour Jean Gabin.

      Le Banquet des léopards
    • Les Métamorphoses d'Alphonse

      • 812 pages
      • 29 hours of reading

      « On connaissait le Boudard de la langue verte et de la verve populaire, ce livre révèle un Boudard plus personnel, sensible et révolté, un magnifique écrivain français », concluait la quatrième de couverture de Mourir d’enfance, le « roman » dans lequel Boudard, plus personnel que jamais, évoquait ses années de jeunesse et ses relations avec sa mère. Le jury de l’Académie française fut du même avis que l’éditeur et lui décerna pour ce livre son Grand Prix du roman en 1995. Avant de disparaître, en 2000, à l’âge de soixante-quatorze ans, Alphonse Boudard devait encore publier un livre aux Editions Robert Laffont, L’Etrange Monsieur Joseph (1998), portrait d’un personnage hors-norme qu’il avait rencontré en prison, ferrailleur juif, embrouilleur professionnel, pourvoyeur de métaux pour les nazis, voguant de façon ambiguë durant la guerre entre la Gestapo et l’armée des Ombres. Aujourd’hui, ces deux ouvrages auxquels s’ajoute La fermeture, paru chez Robert Laffont en 1986 et consacré aux maisons closes (« J’ai toujours vécu avec ces histoires de bordel en toile de fond, disait Boudard, parce que ma mère se défendait comme ça »), sont réunis en un seul volume. Ce triptyque forme un ensemble cohérent, qui reflète le regard que Boudard jetait sur cette période si marquante, de l’avant-guerre à l’après-guerre en passant par les années d’occupation, période durant laquelle il a lui-même traversé des univers aussi distincts que ceux de la Résistance et des Forces françaises libres d’un côté, de la pègre, de la prostitution et de la prison de l’autre. Sous le triple visage du romancier, du biographe et de l’historien, Alphonse Boudard fait revivre un monde disparu et impose son talent, celui d’un écrivain à la gouaille, à la truculence, à l’invention verbale rares.

      Les Métamorphoses d'Alphonse
    • L' éducation d'Alphonse

      • 296 pages
      • 11 hours of reading

      L'éducation d'Alphonse se fait de 1946 à 1947 entre une librairie d'ouvrages anciens, le Carillon des Siècles, et la prison de Fresnes : bien difficile de rester honnête lorsqu'on est jeune, qu'on a un très maigre bagage culturel et un sacré appétit sexuel en ces années d'après-guerre où le moindre paquet de cigarettes se paie son pesant d'or. Au Carillon débarque, un jour, le Professeur, curieux pédagogue porté sur la dive bouteille et les spéculations les plus hasardeuses de l'esprit. Alphonse, ébloui, va lui filer le train en ses pérégrinations bistrotières, dans les rues d'un Paris qui s'éveille après la nuit de l'Occupation. On va y rencontrer, bien sûr, toutes sortes de rêveurs, de poètes, de mythomanes, de loquedus, d'escrocs, et même Louis Aragon. Un roman dans la suite du Café du pauvre et du Banquet des Léopards. Drôle, toujours émouvant, croustillant...écrit au fil des métaphores les plus inattendues.

      L' éducation d'Alphonse