Exploring the intense and unbreakable bond between two brothers, this dark and haunting novel delves into themes of injustice and resilience. The story, crafted by bestselling French author Karine Giebel, offers a gripping psychological suspense experience, appealing to fans of Karin Slaughter and Stieg Larsson. As the brothers navigate their unfair treatment by the world, readers are drawn into a compelling narrative that examines the depths of familial loyalty and the impact of external struggles.
"Je m’appelle Raphaël, j’ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, et deux autres complices, nous venons de dérober trente millions d’euros de bijoux. C’aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts et un blessé grave. Le blessé, c’est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où Will pourra reprendre des forces. Je m’appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là... Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit..."
Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin... Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures. Un homme dangereux. Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique. Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour... Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard... Tu commandes ? Apprends l'obéissance. Tu méprises ? Apprends le respect. Tu veux vivre ? Meurs en silence...
" Il y a des soupirs, des souvenirs et des sourires. Il y a ces jours sans fin et ces nuits sans chaleur. Cette sensation d'être sale, d'être rien, moins que rien. Ces dangers qu'on n'a pas vu venir, ces risques qu'on n'a pas osé prendre. Ces tentations auxquelles on n'a pas eu la force de résister. Il y a ces mauvais héritages, ces mauvais choix, mauvaises pentes, mauvais départs. Il y a ce manque de chance. Il y a cette colère, ce dégoût. Il y a... Des fois où on préférerait être mort. Voilà ce qu'on découvre dans les Chambres noires de Karine Giebel, recueil de quatre nouvelles inédites dont les héros, ou anti-héros, incarnent et dénoncent tour à tour les manquements de notre société. Quatre histoires pour lesquelles l'auteure emprunte les titres de grands films qui l'ont marquée. Karine Giebel, dont les romans sont parmi les plus lus en France et ont fait le tour du monde, a désormais une place de choix dans l'univers exigeant de la nouvelle. Après D'ombre et de silence (2017), elle nous offre un nouveau recueil tout en noir, humain, bouleversant, qui agit comme un révélateur, nous faisant ouvrir les yeux sur le monde en dépit de son opacité et de sa noirceur. Des textes engagés d'une auteure engagée. A la fin de l'ouvrage, en bonus, trois nouvelles déjà parues dans Treize à table ! (Pocket) au profit des Restos du Cœur ainsi que Sentence, nouvelle écrite en plein confinement et publiée dans Des mots par la fenêtre (12-21) au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.--Quatrième de couverture
« Écrire une nouvelle, c'est tenter, en quelques lignes, de donner vie à un personnage, de faire passer au lecteur autant d'émotions qu'en plusieurs centaines de pages. C'est en cela que la nouvelle est un genre littéraire exigeant, difficile et passionnant. »Karine Giebel Si les romans de Karine Giebel sont parmi les plus lus en France et ont fait le tour du monde, celle-ci excelle depuis quelques années dans un genre tout aussi exigeant : la nouvelle. Voici l'occasion de (re)découvrir le talent de cet auteur, grâce à ce recueil de huit nouvelles noires, humaines, engagées...
D'abord, c'est une silhouette, un soir, dans la rue... Un face-à-face avec la mort. Ensuite, c'est une présence. Le jour : à tous les carrefours. La nuit : à ton chevet. Impossible à saisir, à expliquer, à prouver. Bientôt, une obsession. Qui ruine ta carrière, te sépare de tes amis, de ton amant. Te rend folle. Et seule. Juste une ombre. Qui s'étend sur ta vie et s'en empare à jamais. Tu lui appartiens, il est déjà trop tard...
Cette nuit, c'est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d'interrogatoire. Que s'est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ? Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu'elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ? (Payot)
Maud Reynier, fille unique d'un chirurgien réputé, est sauvagement attaquée et secourue de justesse par un joggeur. Mais son agresseur n'a qu'une obsession : finir le travail... tandis que le professeur Reynier, défiant la raison, s'obstine à ne pas vouloir prévenir la police. La villa du célèbre médecin, où Maud est enfermée avec ses proches, devient le décor d'un huis clos inquiétant, et les secrets grondent en sourdine. L'ensemble s'accorde, fortissimo, et soudain : quelques fausses notes... Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu.
Ils sont là. Derrière. Ils approchent. Aboiements. Tonnerre de sabots au galop... La forêt est si profonde... Rien ne sert de crier. Courir. Mourir. C'est le plus dangereux des jeux. Le dernier tabou. Le gibier interdit... Le hasard les a désignés. Diane aurait dû rester à l'hôtel, ce jour-là. Au mauvais endroit, au mauvais moment... Maintenant, ils sont derrière, tout près. Courir. Mourir. Quant à Rémy le SDF, s'il a perdu tout espoir depuis longtemps, c'est la peur au ventre qu'il tente d'échapper à la traque. Ils sont impitoyables, le sang les grise. Courir. Mourir. C'est le plus dangereux des jeux. Qui en réchappera?