"Je m'appelle Antonin Maillefer. Je suis né le dixième jour de janvier 1900 à la ferme de la Baraille, hameau de Cassagnettes, deux cent trois habitants, une école, deux Jésus et un bâtard : moi. " Né des amours imprudentes de sa mère, la belle Adélaïde, et d'un photographe ambulant, Antonin est élevé par sa grand-mère, la " mémé Petite ", une sacrée bonne femme, qui l'adore. De plus loin veillent sur lui madame Alice, l'institutrice, et le curé, qui ont reconnu en lui un garçon singulier. Malgré les brimades des gamins du village -" Bâtard ! "-, Antonin serait heureux si sa mère vivait avec lui, mais la légère et fantastique Adélaïde est partie pour la ville ; elle ne revient à la Baraille qu'une fois par mois. Et la vie d'Antonin est faite de l'attente de sa mère. Jusqu'au jour où... Une histoire très forte, aux senteurs cévenoles, riche de personnages passionnés, animée de grands élans d'amitié, de tendresse et d'amour. Sous une plume qui a les couleurs de la vie. Un grand bonheur de lecteur.
Jean Claude Libourel Books



Les roses d'avril
- 329 pages
- 12 hours of reading
Antonin Maillefer ne vit que dans l'attente du retour de sa mère, la belle Adélaïde, partie faire fortune en Afrique. Une première carte postale arrive, une deuxième, et puis plus rien. Mais Antonin continue d'espérer. Surtout il veut qu'elle soit fière de lui le jour où elle reviendra. Alors, il partira pour le collège, en pension, pour devenir un savant, comme elle le voulait. Puis c'est la guerre, la grande, et le retour au pays, dans un Cassagnettes vide. Madame Alice, la vieille institutrice laïque et républicaine, veille, avec amour, avec passion. Elle manigance, menace même, pour qu'un jour son Antonin devienne le maître de la Bastide, le plus beau domaine du pays. Antonin, lui, pense surtout aux yeux de la jeune et jolie Berthe...
Gustin Plantefigues
- 336 pages
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